Alors que cette année ce termine j’ai décidée de vous faire part des livres que j’ai aimé durant cette année si étrange. Grace au confinement j’ai eu l’occasion de lire pas mal de livres, alors voila les 4 bouquins qui m’ont marqué en 2020. (cette liste n’est pas classée par ordre de préférence).
Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan : Alors… C’était définitivement un aventure compliquée avec ce livre. Je devais le lire l’année dernière avec le lycée et ce livre m’a tellement bouleversée que je pas réussi à le finir. Alors il est resté sur mon étagère avec un marque page au milieu du bouquin… Et pendant ce confinement je l’ai enfin repris et terminer. Ce n’est pas le livre le mieux écrit ou avec le plus d’action mais il y a ce quelque chose dans ce livre qui me touche, parce que ca parle de la famille, de la jeunesse et de la mort… A lire, je vous le conseille.
Résumé : Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.
Anna Karénine, Léon Tolstoï : Je m’y suis mise cet été, en me disant que bon c’est un classique, et j’avais adorée le film alors autant me lancer. Pour être honnête je ne pensais pas autant apprécié ce livre. Il m’a fait tant voyager et c’est tellement agréable parce que les personnages ont beaucoup de profondeurs, toutes les pensées sont détaillées et on s’attache énormément au personnage de Anna et de Levine dont l’histoire est j’estime quasiment aussi importante que celle d’Anna. Lecture très émouvante à lire absolument !
résumé : «Chaque fois que Vronski lui adressait la parole, un éclair passait dans les yeux d’Anna, un sourire entrouvrait ses lèvres ; et, si désireuse qu’elle parût de la refouler, son allégresse éclatait en signes manifestes. « Et lui ? » pensa Kitty. Elle le regarda et fut épouvantée, car le visage de Vronski reflétait comme un miroir l’exaltation qu’elle venait de lire sur celui d’Anna.»
Manuel de survie à l’usage des jeunes filles, Mick Kitson : J’ai lu ce bouquin en une nuit, impossible de le lâcher, les personnages sont hyper attachants, et les histoire de survie dans la foret me fascine, c’est clairement plus fun à lire que Walden mais ce n’est que mon avis :). Ca parle de d’amour entre sœurs, de difficultés familiale et de grandir aussi malgré tout les soucis qu’on peut avoir. Je pense que j’ai l’âge parfait pour m’identifier à ce genre et de livre et c’est pour ca que je le conseille vivement.
Résumé : Que font deux gamines en plein hiver dans une des plus sauvages forêts des Highlands, à des kilomètres de la première ville ?
Sal a préparé leur fuite pendant plus d’un an, acheté une boussole, un couteau de chasse et une trousse de premiers secours sur Amazon, étudié le Guide de survie des forces spéciales et fait des recherches sur YouTube. Elle sait construire un abri et allumer un feu, chasser à la carabine. Elle est capable de tout pour protéger Peppa, sa petite sœur.
Dans le silence et la beauté absolue des Highlands, Sal raconte, elle parle de leur mère désarmée devant la vie, de Robert le salaud, de la tendresse de la sorcière attirée par l’odeur du feu de bois, mais surtout de son amour extraordinaire pour cette sœur rigolote qui aime les gros mots et faire la course avec les lapins.
Le consentement, Vanessa Springora : Bon… Ce livre a fait beaucoup de bruit lors de sa sortie et j’avais très envie de livre. Avant sa sortie je n’avais aucune connaissance de qui était l’auteur Gabriel Matzneff et des horreurs qu’il a commise. Et j’ai enfin sautée le pas, cela fait un petit temps maintenant que j’essaye de m’éduquer sur le féminisme et la pédocriminalité et l’abus de pouvoir sur les mineurs sont intiment liés à la société patriarcale dans laquelle on vit. Il est plutôt court et extrêmement bien écrit, j’ai hâte de lire les prochains écrits de Vanessa Springora. Ce livre est très éprouvant et il m’a mis en colère à de nombreuses reprises mais c’est aussi un témoignage plein de résilience de la part de l’autrice. Elle parle avec beaucoup de justesse et fait beaucoup de remarques très juste sur notre société qui a clairement besoin de changement et de comment la France met sur un piédestal les artistes (écrivains, réalisateurs…) En tout cas c’était une lecture éclairante, à lire absolument.
Résumé : « Depuis tant d’années, je tourne en rond dans ma cage, mes rêves sont peuplés de meurtre et de vengeance. Jusqu’au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l’enfermer dans un livre. »
Séduite à l’âge de quatorze ans par un célèbre écrivain quinquagénaire, Vanessa Springora dépeint, trois décennies plus tard, l’emprise qui fut exercée sur elle et la trace durable de cette relation tout au long de sa vie de femme. Au-delà de son histoire intime, elle questionne dans ce récit les dérives d’une époque et d’un microcosme littéraire aveuglé par le talent et la notoriété.